Selon la base de données provinciale des courtiers immobiliers, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FICQ) a comptabilisé 23 079 ventes de propriétés résidentielles au deuxième trimestre de 2013 au Québec, soit 7 % de moins qu’à la même période l’année dernière. Il s’agit d’une quatrième baisse consécutive à ce chapitre.
La majorité des régions métropolitaines de recensement (RMR) de la province a connu une baisse d’activité au deuxième trimestre de 2013, notamment celles de Saguenay (-15 %), de Québec (-14 %), de Trois-Rivières (-13 %), de Montréal (-9 %) et de Gatineau (-7 %). L’exception est la région métropolitaine de Sherbrooke, qui a plutôt enregistré une hausse de 4 % du nombre de transactions résidentielles. De même, plusieurs agglomérations de la province ont déjoué la tendance baissière, notamment celles de Victoriaville (+28 %), de Mont-Tremblant (+26 %), de Rivière-du-Loup (+19 %), de Saint-Adèle (+13 %), de Shawinigan (+9 %) et de Drummondville (+8 %), qui ont affiché les plus fortes hausses de ventes.
Pour l’ensemble du Québec, le prix médian des unifamiliales vendues d’avril à juin 2013 a été relativement stable, atteignant 230 000 $, soit seulement 1 000 $ de plus qu’au cours du deuxième trimestre de 2012. « Depuis quelques trimestres, on observe un net ralentissement de la progression des prix dans plusieurs secteurs de la province », explique Paul Cardinal, directeur du service Analyse de marché à la FCIQ. « Les propriétés demeurent également sur le marché plus longtemps. Le délai de vente moyen pour la province, toutes catégories de propriétés confondu es, est passé de 90 jours, au deuxième trimestre de 2012, à 102 jours, au deuxième trimestre de 2013 », ajoute-t-il.
Le nombre d’inscriptions au système Centris® au deuxième trimestre de 2013 s’élevait à 73 554 propriétés, une augmentation de 10 % par rapport à la même période l’année dernière.
Dans la région métropolitaine de Gatineau, 1 259 propriétés résidentielles ont été vendues par l’intermédiaire du système Centris® au cours du deuxième trimestre de 2013, soit 7 % de moins qu’à la même période en 2012. À l’instar de la province, il s’agissait d’une quatrième diminution consécutive à ce chapitre. Le nombre de propriétés à vendre a affiché une hausse de 22 %, soit en moyenne 3 020 inscriptions d’avril à juin 2013. Le prix médian des unifamiliales est demeuré stable par rapport au deuxième trimestre de 2012, avec un prix médian de 235 000 $. Le prix médian des copropriétés a pour sa part augmenté de 1 %, pour s'établir à 166 500 $.
Régions métropolitaines
RMR Gatineau 1 259 -7 % 235 000 $ 0 %
RMR Montréal 12 066 -9 % 281 625 $ 2 %
RMR Québec 1 909 -14 % 253 000 $ 4 %
RMR Saguenay 442 -15 % 185 000 $ 1 %
RMR Sherbrooke 513 4 % 196 125 $ -2 %
RMR Trois-Rivières 273 -13 % 150 000 $ 0 %
Ventes résidentielles Prix médian (unifamiliale)
Dans la région métropolitaine de Montréal, les courtiers immobiliers ont réalisé 12 066 transactions par l’intermédiaire du système Centris® au cours des mois d’avril à juin 2013. Il s’agissait d’une diminution de 9 % par rapport à la même période en 2012 et d’une quatrième baisse trimestrielle consécutive. Le nombre de propriétés à vendre a poursuivi sa remontée à hauteur de 16 % au deuxième trimestre de 2013. Le prix médian des unifamiliales a gagné 2 % en comparaison avec le deuxième trimestre de 2012, pour atteindre 281 625 $ ; celui des plex a augmenté de 3 %, pour s'établir à 429 000 $ ; celui des copropriétés est demeuré stable, à 227 000 $.
Dans la région métropolitaine de Québec, les 1 909 ventes résidentielles conclues lors du deuxième trimestre de 2013 représentent une diminution de 14 % par rapport à la même période pour 2012. Une hausse significative (+21 %) du nombre de propriétés à vendre par l’intermédiaire de courtiers immobiliers a aussi été observée, avec en moyenne 5 699 inscriptions d’avril à juin 2013. La région de Québec a malgré tout continué d’afficher des progressions de prix parmi les plus élevées de la province. Depuis un an, le prix médian des unifamiliales a en effet augmenté de 4 %, pour s'établir à 253 000 $ ; celui des copropriétés a gagné 3 %, à 202 971 $ ; et le prix des plex a bondi de 9 %, pour atteindre 305 000 $.
La région métropolitaine de Saguenay a enregistré la plus forte baisse d’activé des six régions métropolitaines de la province au cours du deuxième trimestre de 2013. D’avril à juin 2013, 442 ventes résidentielles ont été conclues, soit 15 % de moins que l’an dernier pour la même période. Il s’agissait aussi d’une quatrième diminution consécutive à ce chapitre. Parallèlement, le nombre de propriétés à vendre par l’intermédiaire du système Centris® augmentait de 20 %. Malgré cette situation, le prix médian des maisons unifamiliales, dont les conditions du marché sont équilibrées, a progressé de 1 % par rapport à l’an dernier pour atteindre 185 000 $.
Dans la région métropolitaine de Sherbrooke, 513 ventes de propriétés résidentielles ont été conclues au deuxième trimestre de 2013, ce qui correspond à une hausse de 4 % par rapport au même trimestre en 2012. Le secteur de Magog a notamment bien fait à ce chapitre, avec une hausse des ventes de 11 %. Dans l’ensemble de la région sherbrookoise, l’offre de propriétés à vendre a peu bougé (+2 %), avec 1 748 inscriptions en moyenne pour la période d’avril à juin 2013. Le prix médian des unifamiliales a néanmoins affiché une diminution de 2 % par rapport au deuxième trimestre de 2012, alors que la moitié des maisons se sont vendues à un prix supérieur à 196 125 $.
Dans la région métropolitaine de Trois-Rivières, les ventes au cours du deuxième trimestre de 2013 ont fléchi de 13 % par rapport au même trimestre en 2012, ce qui correspond à 273 transactions résidentielles réalisées par l’intermédiaire du système Centris®. En parallèle, le nombre de propriétés à vendre a augmenté de 13 %, alors qu’en moyenne 872 propriétés étaient inscrites au cours de la période d’avril à juin 2013. Pour l’unifamiliale, dont les conditions du marché sont toujours équilibrées, le prix médian est demeuré stable à 150 000 $ et le délai de vente moyen s’est élevé à 93 jours.
Source: Fédération des chambres immobilières du Québec